La fragile unité italienne est malmenée par, comble de l'ironie, des « calligraphies-nouilles ». Parviz, depuis son trône de la fontaine aux pigeons,Piazza Santa Maria Maggiore, peut bien se moquer « des spaghettis et compagnie » des romains. Le « monde-texte » multi-ethnique s'écrit aussi en cappelli di angelo, macaroni, canellonni, conchiglie, orecchiettes, farfalles, pennes, fusilli...
Superpositions, quasi-fusions des contraires...des enfants morts à Gaza de l'embargo aux envoûtantes chanteuses indiennes...le ton est donné...mélange des genres...le monde glisse, Piazza Vittorio, involontairement du théâtre des opérations à l'opération « théâtre ».
Nouveau cru de néo-réalisme: du Rome année zéro à la sauce kébab péruvien...Rossellini a perdu ... son latin.
Rome...c'est pas le Pérou...mais presque...
S.P.Q.R.,
D.L.C.
Texte et photos: Laurent Chalard.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire