lundi 1 juin 2009

Hurlement 3: Les murs ont des "orecchiettes"

Message... « réalité-livre » ...les colonnes de la Piazza Vittorio comme les pages emmêlées et collées d'un cadavre exquis bariolé à l'odeur de vieux palimpseste.





La fragile unité italienne est malmenée par, comble de l'ironie, des « calligraphies-nouilles ». Parviz, depuis son trône de la fontaine aux pigeons,Piazza Santa Maria Maggiore, peut bien se moquer « des spaghettis et compagnie » des romains. Le « monde-texte » multi-ethnique s'écrit aussi en cappelli di angelo, macaroni, canellonni, conchiglie, orecchiettes, farfalles, pennes, fusilli...








Superpositions, quasi-fusions des contraires...des enfants morts à Gaza de l'embargo aux envoûtantes chanteuses indiennes...le ton est donné...mélange des genres...le monde glisse, Piazza Vittorio, involontairement du théâtre des opérations à l'opération « théâtre ».



Nouveau cru de néo-réalisme: du Rome année zéro à la sauce kébab péruvien...Rossellini a perdu ... son latin.





Rome...c'est pas le Pérou...mais presque...



S.P.Q.R.,
D.L.C.

Texte et photos: Laurent Chalard.

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